Les débats sur la consommation d’énergie se focalisent aujourd’hui sur le transport. Pourtant, un autre secteur mériterait que l’on fasse évoluer nos pratiques : le numérique.
D’importantes économies d’énergie sont possibles, mais il faut avant tout provoquer une réelle prise de conscience à ce sujet.
Savez-vous combien d’électricité une fibre optique consomme en moyenne ?
62 watts (1). Ce n’est pas énorme, à peine l’équivalent de ce que l’on utilise en se faisant une bonne tasse de café au distributeur. Multiplié par des millions de consommateurs dans le monde, le chiffre commence néanmoins à devenir conséquent. Ce qui est sûr, c’est qu’il demeure largement ignoré. Envoyer une photo par mail, « liker » un contenu, faire une recherche sur Internet, autant de gestes devenus quotidiens qui brûlent un peu d’énergie à chaque fois…ce dont les internautes n’ont pas conscience. Autant les acheteurs de machines à laver sont désormais attentifs à la consommation d’énergie des produits, présentée clairement avec une couleur et une lettre, autant ceux qui choisissent leur box Internet ou leur téléphone n’ont aucune idée de ce que peut représenter leur achat sur le plan écologique.
Bien sûr, il ne s’agit pas de cesser d’envoyer des photos à notre grand-mère, de réduire nos échanges électroniques, d’arrêter d’utiliser ces outils qui ont changé notre vie en mieux. Mais simplement d’avoir conscience de leur impact. Le numérique représente 10% de la consommation d’électricité mondiale, selon le CNRS (2)… et ce n’est pas près de diminuer.
Pour autant, des actions simples peuvent être menées pour, si ce n’est réduire cette consommation, au moins freiner un certain gaspillage. Dans les datacenters, les serveurs demeurent allumés 24h/24, alors qu’ils ne sont principalement utilisés qu’au moment des heures ouvrées. Pourquoi ne pas les éteindre et les allumer uniquement en fonction des besoins ? Certains datacenters sont conçus de manière écologique tels que Marilyn, le datacenter de CELESTE, dont le système de refroidissement maximise le recours à l’air ambiant.
Résultat : 80% du temps, nul besoin de climatisation. La consommation d’énergie est réduite de 35%.
Les particuliers peuvent adopter des réflexes similaires. Les boxes Internet à elles seules représentent 1% de la consommation totale d’électricité : pourquoi ne pas les éteindre lorsqu’on ne s’en sert pas ? De même, la plupart des applications téléchargées sur les smartphones sont rarement utilisées. Il suffit de faire le ménage régulièrement sur son téléphone pour les supprimer.
Cette éducation aux bons gestes est simple et efficace.
Diffusons-là ! (3)
Promouvons une consommation numérique responsable !
Nicolas Aubé, président de CELESTE.
1.Calcul réalisé à partir des fibres optiques fournit par CELESTE
2. https://lejournal.cnrs.fr/articles/numerique-le-grand-gachis-energetique
3. Un Livre blanc sur les bonnes pratiques à adopter a été écrit par l’Alliance Green IT, l’association réunissant les acteurs du secteur engagés dans la filière
A propos de CELESTE :
CELESTE est un opérateur fibre et cloud pour les entreprises, le premier pure player B2B doté de son infrastructure en propre, avec plus de 12 000 km de réseau en boucle locale en France et en Suisse, et 3 datacenters certifiés ISO 27001 et Hébergement de Données de Santé (HDS). L’opérateur propose une offre souveraine et l’expertise de ses 600 collaborateurs et collaboratrices pour un service à la qualité reconnue. CELESTE est au plus près de ses 20 000 clients grâce à ses 12 agences régionales. L’opérateur déploie une technologie en constante évolution alliant fibre optique, cloud et cybersécurité. CELESTE est présent en Suisse grâce à sa filiale VTX.
Plus d’informations sur : www.celeste.fr / eligibilite.celeste.fr